Il s'agit de poser à plat toute pensée qui traîne dans la tête, moins pour ne pas en perdre une miette plutôt que pour s'en débarrasser, et laisser l'oubli blanchir la mémoire, pour qu'un commencement soit possible.

DEVENIR

« Ce que nous appelons vérité n’est autre que son propre effacement. »[1]

A travers ce petit fragment semble apparaître la nature de l’effacement : la condition même du devenir.



[1] JABES Edmond, Désir d’un commencement Angoisse d’une seule fin, Fata Morgana, 1991.